La cigarette électronique a toujours le vent en poupe en Grande Bretagne

La cigarette électronique en Grande Bretagne

Les autorités de santé anglaises soutiennent depuis toujours que la cigarette électronique est nettement moins nocive que les produits du tabac et qu’elle est un acteur majeur pour arrêter de fumer.

La Grande Bretagne reste donc l’Eldorado de la vape.

En effet, le nombre d’utilisateurs d’e-cigarettes est passé d’environ 700 000 en 2012 à 3,6 millions en 2019.

En 2020, le nombre de vapoteurs s’élevait à 3,2 millions de vapoteurs. Pour la première fois, l’utilisation de l’e-cigarette a diminué d’une année sur l’autre, passant de 7,1 % en 2019 à 6,3 % de la population adulte en 2020, ce qui représente une baisse de 10 %.

Les âges les plus élevés pour l’utilisation actuelle de l’e-cigarette en 2019 sont ceux des 35-44 ans (9,5 %), suivis des 45-54 ans (9,3 %), puis les 25-34 ans (7,8 %). Les taux de vapotage les plus faibles par âge sont de 4,3 % pour les jeunes adultes âgés de 18-24 ans, suivis par les plus de 55 ans (5,6 %). Il est à noter que la vente de cigarettes électroniques est interdite aux mineurs.

Il y a peu de différence dans l’utilisation de l’e-cigarette en fonction du sexe, 7,3 % de la population masculine et 6,9 % de la population féminine.

Utilisation de l’e-cigarette

Plus de la moitié (58,9 %) des vapoteurs sont des ex-fumeurs et cette proportion a augmenté d’année en année, tandis que la proportion de fumeurs qui fument également (connus sous le nom de double usage) est tombée à 38,3 % en 2020.

Seulement 0,3 % des personnes n’ayant jamais fumé sont des vapoteurs (ce qui représente 2,9 % des fumeurs), contre 0,8 % en 2019.

Comme les années précédentes, la principale raison invoquée par les ex-fumeurs pour vapoter est de les aider à arrêter de fumer (41 %) et à prévenir la rechute (20 %).

La principale raison donnée par les fumeurs pour vapoter est de réduire leur consommation (24 %), puis de les aider à arrêter de fumer (14 %) et de prévenir la rechute (14 %).

Source :
L’utilisation de l’e-cigarette chez les adultes en Grande Bretagne